Budapest
Le dernier poème de la série
Élégie (extrait)
Comme la fumée, qu'un ciel de plomb rabat,
Au paysage morne étend sa lourde nappe,
Mon âme flotte
A ras de terre,
Flotte et ne bouge pas.
Penchez-vous, toi, mon âme rude, et toi, ma douce
Imagination, abaissez vos regards
sur les traces dures de la réalité,
sur vous, sur vos origines.
C'est ici. Sous un ciel qui pourrait être fluide,
Dans une solitude de grands murs déserts,
Le silence étouffant de la misère,
Parfois menace, parfois prière,
Délaie lentement la pâte du chagrin
Dans le cœur de ceux qui rêvent
Et puis la mêle
A la peine de millions d'êtres.
[...]
Attila József,
Aimez-moi, Phébus, 2005; p. 355
- captured
- camera
- focal length
- aperture
- shutter speed
- ISO
- flash
- 2009-07-06 16:59:33
- DMC-FZ50
- 25.1 mm
- f/3.6
- 1/500 sec
- 100
- Sans flash
(clore)