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Tunisie - Tunis
Souvent dans les manifs, les tunisiens me disent que les français ont eu droit à leur révolution et elle vient souvent en comparaison à la leur. Espérons que leur révolution finira mieux que la nôtre.
Sur la Place de l'Hôtel de Ville, une potence était dressée, près d'une lanterne. Elle servira de référence aux révolutionnaires de 1789 dans les chansons et dans les discours: "Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, Ah, ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra !"
«Puisque la trahison est avérée, pourquoi s'enquérir si peu des traîtres ? Je le dirai avec la modération qui sied à une lanterne, mais aussi avec la franchise qui convient dans un pays libre et remplissant le rôle de vigilance qu'on doit attendre de mon ministère et l'œil du grand Justicier de France ; nous tenons Besenval, d'Espremesnil, Maury, le duc de Guiche ; tant mieux s'ils se trouvent innocents ! Mais je n'aime point qu'on eût relâché Cazalès. Sa personne est sacrée, dit-on. Je n'entends point ce mot-là. Veut-on dire du sieur Cazalès comme la loi romaine, c’est-à-dire, le flatteur Ulpien le disait du Prince : il est au-dessus des lois. Cela est faux : il n' y a de sacré et d'inviolable que l'innocence ; elle seule peut braver la Lanterne»
Discours à la lanterne Camille Desmoulins