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Myanmar-Lac Inlé
Pour Bouddha la nourriture est nécessaire au bon fonctionnement du corps mais le goût comme les autres sens est un lien qui nous attache au plaisir. Aussi Le moine doit se satisfaire des aumônes.
Verset 21.8
La langue est en flammes, ô moines. Les saveurs sont en flammes. La conscience gustative est en flammes. Le contact de la langue avec les saveurs est en flammes. La sensation qui naît du contact avec ce que la langue perçoit, que ce soit plaisir, que ce soit douleur, que ce ne soit ni douleur ni plaisir, cette sensation aussi est en flammes.
Verset 21.9
Par quel feu cela est-il enflammé ? Je dis que cela est enflammé par le feu du désir, par le feu de la haine, par le feu de l'illusion; cela est enflammé par la naissance, par la vieillesse, par la maladie, par la mort, par les peines, par les plaintes, par la douleur, par le chagrin, par le désespoir.
Les moines doivent pratiquer le végétarisme.
Un maître du passé, mais très postérieur au Bouddha, Katyayana, mendiait sa nourriture lorsqu’il vit un hommes mangeant du poisson, tenant un enfant sur ses genoux et lançant des pierres pour l’éloigner à une chienne rongeant des arêtes.
Grâce à ses pouvoirs supranormaux, Katyayana vit que le poisson avait été le père de l’homme dans une vie antérieure; la chienne, sa mère; et son fils, un ennemi qu’il avait tué, toujours dans une vie antérieure. Aussi s’écria-t-il: Cet homme dévore son père, frappe sa mère, tient sur ses genoux et chérit l’ennemi qu’il tua et cette chienne mâche les os de celui qui a été son époux. Devant le samsara me prend l’envie de rire !».
On va donc écouter ce bon conseil et rire un peu