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Indonésie-Bali
Une fois les deux adversaires déterminés, on attache à chaque coq son éperon (tadji). Leur longueur peut varier de dix à douze centimètres. Leur fixation requiert un savoir faire particulier, et chaque village ne compte que cinq à six éperoniers. L'homme qui attache les éperons est également celui qui les fournit, et si le coq qu'il équipe est vainqueur, le propriétaire lui donne la patte à éperon du vaincu. Les éperons baignent dans une vaste tradition. Ils ne sont aiguisés que les nuits de pleine lune, ou au moment des éclipses. Ils doivent aussi être dérobés aux regards des femmes.
A Bali, seule la mort de l'un des deux adversaires clôt le combat rituel. Car rituel il y a: à l'encontre de l'Indonésie musulmane, 1'ile vit au rythme d'un courant de l'hindouisme où le coq sert d'intermédiaire entre les hommes et les divinités. Le combat des coqs est donc sacrifice...
Contrairement au morceau précédent qui ne cherchait pas l'authenthique mais l'inspiration , voilà pour Vera une utilisation, à mon avis, ratée de l'authentique